Auteur : Philippe CLAUDEL
Genre : Roman Contemporain
Editions : Livre de poche
Nombres de pages : 187
ISBN : 978-2-253-11554-0
Quatrième de couverture :
C'est un vieil homme debout à l'arrière d'un bateau. Il serre dans ses bras une valise légère et un
nouveau-né, plus léger encore que la valise.
Le vieil homme se nomme Monsieur Linh. Il est seul désormais à savoir qu'il s'appelle ainsi.
Debout à la poupe du bateau, il voit s'éloigner son pays, celui de ses ancêtres et de ses morts, tandis que dans ses bras l'enfant dort.
Le pays s'éloigne, devient infiniment petit, et Monsieur Linh le regarde disparaître à l'horizon, pendant des heures, malgré le vent qui souffle et le chahute comme une
marionnette.
Mes impressions :
Dès le début j'ai senti que ce livre était tissé de tendresse, d'émotions et de tristesse et jusqu'au bout c'est ce que j'ai ressenti.
Philippe Claudel parle d'exil, de solitude, de vieillesse et c'est une véritable ode à l'amitié, dans laquelle la barrière de la langue n'existe pas ! L'histoire de deux solitudes qui se
trouvent.
On touche intensément du doigt la détresse, la confusion, la peur de ce vieux Monsieur.
Un livre très prenant, un livre dont on ressort avec un goût amer dans la bouche mais qui à la fois nous enchante, parce que finalement on sent combien les relations et les autres nous font du
bien lorsque nous pensons que tout est perdu...
Monsieur Linh, s'accroche à sa petite fille et à ses souvenirs, pour ne pas sombrer.
Il a besoin d'elle, autant qu'elle a besoin de lui... L'un sans l'autre leur vie ne serait pas possible ! Et pourtant même si la fin était prévisible, on se laisse porter par l'écriture
fluide et la plume efficacement attendrissante de Philippe Claudel.
On referme le livre et on se surprend à imaginer la suite et c'est ce qui me fait dire que c'est un très bon roman. L'émotion est présente du début jusqu'à la fin et même au-delà....