Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
18 février 2012 6 18 /02 /février /2012 10:45

Les contes de la lune

 


Auteur : Élisabeth DELAIGLE
Genre : Contes
Éditions : Persée
Année : 2011
Nombre de pages : 54 pour la version numérique
ISBN : 978-2-8231-0037-2 


Quatrième de couverture :


Vue de la terre, la lune, par sa rondeur et sa bonhomie incite à toutes les rêveries… Inaccessible et pourtant si proche, elle peuple l’imaginaire des hommes pressés de la conquérir, et enflamme le monde depuis la nuit des temps avec son lot de légendes et de mystères.
Dans Les contes de la lune, les enfants sont transportés dans des univers très différents, au gré de récits qui ont tous la lune comme déclencheur de situations insolites : que ses rayons éclairent l’aigle blessé, la princesse désespérée, les souris affamées, le boxeur conquérant, le vieux chat jaloux, l’ourson espiègle ou les deux enfants perdus en forêt, elle les pousse à faire de petites bêtises ou de grandes choses !

Mes impressions :


Tout d'abord je tiens à remercier l'auteure  pour m'avoir envoyé gracieusement son livre.

La lune a toujours inspiré et même intrigué les hommes depuis la nuit des temps et ici dans ce livre qui regroupe sept contes elle en est la fil conducteur.

Le buveur de lune nous plonge à l'époque des ancêtres et de la culture indienne. Un jeune garçon se lie d'amitié avec un Aigle.
Ce texte nous parle de respect envers les autres et de la nature mais aussi de la transmission des valeurs familiales et ancestrales.

La fileuse de lune commence comme un dessin animé de Walt Disney. Une princesse et une fée.
Plus actuel il m'a fait pensé à « Raiponce »....Il est néanmoins un jolie conte pour petite fille dans lequel le prince charmant tant attendu arrive et délivre la princesse d'un mauvais sortilège....

Les croqueuses de Lune, met en scène des souris qui nous rappellent les sept nains dans Blanche Neige, tous avec des personnalités bien différentes...
On y trouve quelques références à La fontaine, surprenant mais efficace et aussi une lune qui ressemble à s'y m'éprendre à une gros fromage céleste rond....
Le boxeur de lune nous raconte l'histoire d' un jeune garçon pauvre et seul, qui a fui un bidonville d'Amérique du Sud. Il se retrouve dans un cargo....et puis il fait une rencontre, une jolie rencontre : la bonne personne au bon moment, de celle qui change la vie.
La morale de l'histoire pourrait être qu'il est important de croire à ses rêves et de se donner les moyens de les réaliser.
La voleuse de lune ou l'histoire d'un amour entre un chat bourgeois et une chatte des rues...Mélange des genres et des différences.
Les chasseurs de lune dépeints des enfants des pauvres et des moins pauvres et leur rencontre avec la lune qui va les inciter à des comportements courageux.
Jusqu'où peut-on aller par amour ?
Le pêcheur de lune est l'histoire d'un petit ourson grizzly nommé Mayak. Sa maman Oujka qui l'élève seule doit leur apprendre à pêcher. La lune disque d'or se reflète dans l'eau.
Ce conte évoque l'apprentissage de la vie et l'entrée dans le monde des adultes.

Tous ces contes transmettent des messages : des leçons de vie et de courage mais pas seulement.
Des histoires douces, remplies de bon sentiments et qui appellent à la douceur et aux attitudes héroïques parfois touchantes mais toujours très belles.
Les contes sont riches et variés. Ils font allusion à l'enfance et raviront nos chères têtes blondes qui peuvent facilement s'identifier aux personnages.
Les dessins, des illustrations aux traits fins , délicats, à l'encre noire viennent agrémenter les récits. Ils sont très jolis et fort réussis. J'ai beaucoup aimé.

Avec ce livre l'auteure nous fait rêver, nous émeut. Elle titille nous imagination. Elle nous fait passer un bon moment. Sans aucun doute elle peut amener à faire aimer la lecture aux enfants qui trouvent dans ces contes de quoi faire naître ou raviver des émotions.

Partager cet article
Repost0
17 décembre 2011 6 17 /12 /décembre /2011 08:18

Un chant de Noël

 

Auteur : Charles DICKENS

Éditions : Maxi poche. Éditions de la Seine

Genre : conte

Année : 2005

Nombre de pages : 120

ISBN : 978-2743457471

 

Quatrième de couverture :

 

« Sottise, sottise, la plus grosse sottise du monde », répète hargneusement Ebenezer Scrooge à ceux qui lui souhaitent un joyeux Noël. Scrooge est vieux et solitaire, riche et avare ; il n'aime rien [Sauf l'argent], ni personne, et ne veut pas qu'on l'aime. Mais qui d'ailleurs, serait assez téméraire pour vouloir aimer un homme aussi désagréable ?. Pour lui, l'amour aussi, c'est une sottise ! Jusqu'à cette étrange nuit de Noël, alors que Londres se prépare et que le brouillard et le froid s'abattent sur la ville....

 

Mes impressions :

 

Durant la période des fêtes de fin d'année, un homme Bourgeois, méprisant Noël, acariâtre, égoïste, inhumain qui n'aime personne et que personne n'aime tant il est sans cœur et qui n'avait qu'un seul « ami » son associé Jacob Marley voit ressurgir le fantôme de ce dernier sous la forme d'un spectre qui parle. Marley lui propose d'avoir une meilleure conduite, une âme plus humble pour espérer aller au Paradis, ceci, dans le but de perpétrer le bien pour l'humanité. Il lui annonce qu'il est le messager de trois esprits et que durant le jour qui arrive il sera hanté par eux .
Les esprits lui font découvrir et (re)vivre les ombres de son passé, du présent et de son futur. Scrooge comprend alors qu'il n'est pas trop tard pour changer le cours des choses, de sa vie et de la vie des autres, celle de ceux qu'ils côtoient mais pas seulement. Il reconnaît ses erreurs et décide de changer son destin.

Scrooge d'abord effrayé prend alors conscience qu'il n'a été toute sa vie qu'un être abjecte et souhaitera alors s'acheter une conduite. Il fait le choix de se réveiller un autre c'est à dire de devenir plus serviable et plus aimant et plus proche des autres. Il sort de son égoïsme et de sa solitude. Ces rencontres vont l'aider à devenir plus humain et d’œuvrer pour le bien.

Le style recherché, donne au récit des images poétiques bien précises sans doute un trait commun aux contes de cette époque du 19ème siècle. Ici Dickens parle de la pauvreté et la décrit remarquablement. Les détails nous font sentir cette misère du peuple ; mais alors que pour certains la pauvreté est bien réelle, ils ne sont pas en manque d'amour et fêtent Noël comme il se doit. Il y a un décalage entre le riche qui est avare et les pauvres qui sont emplis d'une chaleur humaine et qui malgré tout sont riche de cœur et de partage.

L'argent ne fait pas le bonheur et le personnage de Scrooge va en être convaincu une fois que les trois esprits lui auront donné une leçon et fait entrevoir ce que devrait être une vie de don et de gentillesse. La sensibilité et la tendresse qui se dégagent de ce texte nous font chaud au cœur, surtout en cette période de Noël.
« J'honorerai Noël au fond de mon cœur, et je m'efforcerai d'en conserver le culte toute l'année. Je vivrai dans le passé, le présent et l'avenir ; les trois esprits ne me quitteront plus car je ne veux pas oublier leurs leçons »

La magie de Noël a opéré....

Ce conte s'impose en ces fêtes de fin d'année 2010.


Partager cet article
Repost0
31 décembre 2010 5 31 /12 /décembre /2010 11:13

Au pied du sapin

 

Auteurs : collectif

Genre : Contes de Noël

Éditions : Folio

Date : 2010
Nombre de pages : 140

ISBN : 978-2070438037

 

Quatrième de couverture :

 

Réveillonner en compagnie d'Alphonse Daudet et Joseph Kessel, admirer la crèche de Jean Giono, assister à la distribution des cadeaux avec Fédor Dostoïevski et comploter avec Alphonse Allais, Dieu et le père Noël...
Entre émotion et poésie, grincements de dents et éclats de rire, succombez à la magie de Noël.

 

Mes impressions :


Un petit livre qui nous parle des Noëls singuliers.
Nous partageons avec les différents auteurs des soirées inattendues, de rêves ou peu traditionnelles.
J'ai pu faire durer la magie de Noël grâce au
Bookcrossing et au Relais de Noël 2010 ! qui m'a donné l'occasion de me plonger dans des histoires écrites par de grands auteurs sur le thème de Noël.

Joseph Kessel, Guy de Maupassant, d'Alphonse Daudet, Hans Christian Andersen, Théophile Gautier, Jean Giono, Luigi Pirandello, Fédor Dostoïevski, Charles Dickens, Honoré de Balzac, Michel Tournier et Alphonse Allais nous parlent de cette période parfois difficile et émouvante comme dans « La petite fille aux allumettes » mon conte préféré, ou parfois gaie et joyeuse, ou même invraisemblable.
J'aime beaucoup certains textes qui ont une connotation philosophique ou moralisatrice et touchante d'autres sont assez curieux mais le style diffère selon les auteurs, ce qui nous permet de les aborder simplement dans un contexte précis. Mais ils ne sont peut-être pas représentatifs de l'ensemble de leurs œuvres.
Un petit recueil à lire pour prolonger le temps des fêtes....


Partager cet article
Repost0
7 décembre 2010 2 07 /12 /décembre /2010 16:48

Lettres du Père Noël

 

Auteur : JRR. TOLKIEN

Genre : Roman étranger
Éditions : Pocket
Date : 2010
Nombre de page : 110
ISBN : 978-2266-200004

 

Quatrième de couverture :


Plus connu pour ses travaux universitaires et pour l'invention de la Terre du Milieu, J.R.R. Tolkien est aussi un formidable auteur de contes pour enfants. Comme
Bilbo le Hobbit et Roverandom, les Lettres du Père Noël ont d'abord été destinées à ses trois fils et à sa fille, auxquels, chaque année entre 1920 et 1943, Tolkien a écrit une lettre (parfois deux) prétendument envoyée du pôle Nord par le Père Noël ou l'Ours Polaire.
Ces trente lettres et les dessins qui les accompagnent forment un récit très prenant des aventures de l'homme en rouge et à la barbe blanche, de son ours assistant, et de leurs démêlés avec les gobelins. Un ouvrage qui plaira aux enfants, à leurs parents, et surprendra plus d'un amoureux de Tolkien.

 

Mes impressions :

L'année dernière j'ai écrit sur Noël après avoir lu le livre « L’arche de Noël et autres contes » de Romain SARDOU
Cette année, j'ai choisi de lire des lettres que le Père Noël [sous la plume] de Tolkien écrit à ses propres enfants entre 1920 et 1943; Il répond à leurs lettres, et parle de sa vie au pôle Nord, ses péripéties qui ont lieu avec tous les personnages féériques présents pendant cette période. Dans les dernières lettres, il évoque, la Guerre et les Noëls sans cadeaux pour certains enfants pour cause de misère matérielle et même humaine. Le Père Noël a l'âme sensible.
Je trouve ce livre superbe. Certaines lettres sont reproduites dans leur origine, elles sont originales.
Nous retrouvons là un personnage très sensible aux autres et qui derrière sa barbe, nous enchante et nous livre des messages.

Je pense que les enfants de Tolkien ont dû être plus déçus que la plupart des autres enfants, quand ils ont découvert la vérité sur l'existence du Père Noël.
Leur père a été très imaginatif, les dessins sont très puérils, enfantins et j'ai un peu retrouvé mon âme d'enfant en lisant ces historiettes que je vous recommande.


Partager cet article
Repost0
28 octobre 2010 4 28 /10 /octobre /2010 16:08

 

Fables

 

Auteur : Jean ANOUILH
Genre : Fables
Éditions : Folio
Date : 1973
Nombre de pages : 160


Quatrième de couverture :


« Pourquoi n'écris-tu plus de pièces ? », m'a demandé Nicolas tout de go. Moi qui me crois Victor Hugo, œuvrant, face à la mer dans ma petite pièce, sur son rocher de Guernesey ( la conjoncture politique rappelant par ailleurs, le règne de la trique ), je réponds supérieur : « Non, vois-tu, cet été, j'ai décidé (j'ai l'air badin et amusé – ça me va bien ) que j'écrirais plutôt des fables ».
« Tu m'en monteras une? ».
« Elles ne sont pas pour les enfants ».


Mes impressions :


Bon je vais être honnête, ce genre de livre ne m'attire que très peu ! Mais j'ai essayé de comprendre ce qui peut motiver un auteur à écrire ce genre de littérature.
Il me semble que la motivation première est de faire passer des messages, en utilisant parfois des métaphores, des jeux de mots mais également en parodiant des fables d'autres auteurs connus.
Je crois que c'est ce qu'à voulu faire Anouilh.
Il s'est intéressé aux valeurs, aux sentiments des hommes et les a transposés dans des histoires animales. Peut-être pour révéler le coté bestial du genre humain. Il défend ou clame les vertus et les vices et dénonce les travers de personnes morales ou même politiques....
Il nous parle de l'être et du paraître. La vie n'est-elle pas à elle seule une fable ?
Alors à nous de la vivre de façon a ce que nous soyons fiers de nous-mêmes et de notre comportement vis à vis des autres ou de soi-même.
Dans un langage parfois irrévérencieux, j'ai trouvé que certaines fables étaient assez « lourdes » d'autres un peu plus subtiles et habilement écrites.
Anouilh est moralisateur et bien pensant. Il bouscule les a prioris, les idées préconçues, avec humour, tantôt avec cynisme et sans langue de bois.
Un livre qui donne matière à réfléchir; et qui est pour les lecteurs contemporains un moyen de s'ouvrir au monde et à la vie.

« La mort du laboureur » est particulièrement touchante.

Dautres livres de cet auteur ICI.


Partager cet article
Repost0
16 août 2009 7 16 /08 /août /2009 11:12


La triste fin du petit Enfant Huître et autres histoires


Auteur : Tim BURTON
Genre : Nouvelles/Recueil de Poésie
Editions : 10/18
Collection : Domaine étranger.
Nombre de pages : 124
ISBN : 9-782264-027689


Quatrième de couverture :


Fidèle à son univers d'une inventivité si particulière, mêlant cruauté et tendresse, macabre et poésie, Tim Burton donne le jour à une étonnante famille d'enfants solitaires, étranges et différents, qui ne tarderont pas à nous horrifier, à nous émouvoir et à nous faire rire. Un livre pour l'enfant qui est en nous.


Mes impressions :

J’ai eu du mal à classer ce livre dans une catégorie précise car il est à la fois un livre de nouvelles, un recueil de poésie, mêlant fantastique et dessins créés par Burton lui-même.

Ce recueil parle de façon étrange de naissances, d’enfants solitaires qui sont tristes d’être différents, de monstres, de maladies, de morts, de rejet…
Burton écrit tout cela sous forme de poésie et cela peut paraître paradoxal mais c’est sans doute ce qui fait la force de ce livre qui est agrémenté de dessins naïfs mais très expressifs.
Il est à noter que les textes sont présentés en bilingue.

Le style est étrange, curieux, mais néanmoins poétique. On y retrouve l’univers du cinéaste Burton.
Je le recommande parce que Burton fait un mélange de genres qui reste très original et réussit.


Partager cet article
Repost0
4 février 2009 3 04 /02 /février /2009 15:08

Le monde sans les enfants



Auteur : Philippe CLAUDEL
Genre : Roman contemporain
Nombre de Pages : 155
Editions : Livre de Poche
ISBN : 978-2-253-12179-4


Résumé du livre  Evène :


Les enfants aujourd'hui ne s'en laissent pas conter, mais ce sont néanmoins des enfants, avec leurs angoisses, leur naïveté, leurs interrogations, leurs espoirs. Ces histoires, souvent cocasses et drôles, leur ouvrent une fenêtre poétique et parfois philosophique sur le monde Au fil des pages, on croise des fées maladroites, des balayeuses de soucis, des chasseurs de cauchemars, des fillettes qui inventent des vaccins pour rendre les gens heureux, et d'autres personnages pleins de tendresse. Toujours avec pudeur et émotion. Philippe Claudel aborde, grâce à eux, des sujets graves ou tabous, comme la maltraitance, la maladie, la guerre, la mort, la différence, mais aussi tout simplement ces petites peurs ou ces complexes que l'on doit vaincre pour devenir grand. Ces histoires sont à partager en famille car les grandes personnes oublient trop facilement les enfants qu'elles ont été, et leur responsabilité à l'égard des générations à venir.


Mes impressions :


Tout est dit dans le résumé...des sujets tabous ou graves, bref difficiles, sont rapportés dans ce petit livre.
Il est tout en finesse, tendre, dur, émouvant et drôle parfois. Agrémentés de dessins parfois tourmentés.
Nous sommes témoins du regard que portent parfois les enfants sur le monde que nous adultes nous leur laissons et qu'ils ne comprennent pas toujours.
En bref, on y découvre des histoires qui font références au monde dans lequel nous vivons sous le regard des yeux des enfants, sous la plume pudique de P. Claudel.
J'ai A-DO-RE...
Des contes philosophiques qui donnent matière à réflexion.
Je vous le conseille grandement.
Pour les adultes et les  grands enfants.

 

Partager cet article
Repost0