Bonjour et bienvenue chez moi :-). Vous trouverez ici mes modestes critiques littéraires composées au fil de mes lectures. Le monde de la littérature est si vaste que le partager me semblait très intéressant. Bonne lecture à tous...
Auteur : Marie-Bernadette DUPUY
Genre : Roman
Éditions : l’Archipel
Année : 2012
Nombre de pages : 314
ISBN : 978-2809807165
Quatrième de couverture :
Pianiste virtuose, Hélène, 23 ans, est pétillante de vie. Pour que son bonheur soit complet, il ne lui manque plus que l'âme sœur.
Appelée au chevet d'un vieil ami mourant, elle rencontre Alexandre, un inconnu dont le regard magnétique et la force paisible troublent la jeune femme jusqu'au plus profond de son être. Qui est-il ? La réponse glace le cœur d'Hélène : il est prêtre...
Elle est alors loin d'imaginer les années de douleurs et de tourments qui l'attendent. Alexandre, qui a juré fidélité à Dieu, se trouve face a un choix cornélien.
Renoncera-t-il à son sacerdoce pour aimer Hélène ?
Mes impressions :
L’histoire se passe en majorité dans le sud de la France à Vindouris
Henry Monceval, sa femme et leur fille Hélène vivent sur les hauteurs d’une
colline, au Mas des Deux Vents.
Lui est vétérinaire. Hélène grandit puis il ne lui manque que l’amour d’une homme pour être complètement épanouie. Elle est une pianiste virtuose et reconnue ce qui va souvent l’aider dans la
vie.
Un jour un prêtre arrive dans la commune. La rencontre entre la fille du pays et cet homme de Dieu sera fulgurante dès le premier regard.
Hèlène ne laisse pas le prêtre indifférent mais il sait bien qu’il n’a pas le droit puisqu’il est déjà marié à Dieu. Il s’interdit de penser à elle autrement qu’à une enfant de
Dieu.
Cet amour est donc impossible à vivre pour eux deux. Il n’aura de cesse de lui faire comprendre la position dans laquelle il se trouve, mais Hélène ne l’entend pas comme cela et confie à sa mère avec laquelle elle est très proche son désarroi et tente de séduire le prête malgré tout.
Conscient du danger que cela peut avoir sur son sacerdoce, il sera tantôt agacé et tantôt ébranlé puisqu’il ressent de l’amour pour Hélène. Il est en proie à un dilemme, celui de mettre un terme à ses vœux pieux et vivre son amour au grand jour ou bien faire en sorte de repousser Hélène jusqu’à ce qu’elle comprenne que cela n’est pas possible.
Hélène n’admet pas le célibat obligatoire des prêtres pour elle c’est un abus de pouvoir des autorités ecclésiastiques ; entre désir et répulsion, entre souffrance et indécision, perturbés tous les deux Hélène finira par convaincre le prêtre de rompre ses vœux...
Je trouve là qu’Hélène fait part d’un certain égoïsme vis à vis de cet homme qu’elle détourne de ses choix de vie.
Ce roman m’a fait pensé au film et livre «Les oiseaux se cachent pour mourir», le
thème est le même, même si l’histoire est différente.
Il s’agit d’un roman d’amour impossible. Hélène fera en sorte d’arriver à ses fins et le prêtre va devoir faire avec les joies, les peines, les frustrations, les événements plus au moins
douloureux au fil de leur vie.
J’ai trouvé qu’il y a trop de va et vient, d’indécision entre eux deux, qui et c’est dommage rendent le roman lourd et pompeux.
Les revirements, les rebondissements souvent attendus ne seront donc pas assez efficaces pas assez crédibles. L’histoire se finit bien mais on se dit une fois le livre terminé, la dernière page
lue, que tous les deux ne finiront pas ensemble.
Le couple se déchire, se réconcilie puis se déchire à nouveau. Il passe leur vie à cela alors que le respect des convictions auraient pu mettre un terme à leurs tourments.
Leur vie sera jalonnée de drames, d’événements douloureux, de violence même, de regrets de remords, de trahisons, de renouveau difficile.
C’est ce qui m’a un peu ennuyée parce que finalement ils tournent en rond.
Par contre l’écriture est très belle, elle est délicate. Elle exprime les sentiments à la perfection ce qui rend la lecture fluide et prenante.
Je conseille ce livre à ceux et celles qui apprécient les histoires d’amours impossibles que la morale révoque, proche des histoires «Harlequin» et pour les autres, je pense qu’il vaut mieux ne
pas s’y aventurer, s’abstenir car tout tourne autour de cet amour trop lourdement incertain.