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8 octobre 2009 4 08 /10 /octobre /2009 17:36



Auteur : Christine ARNOTHY
Genre : Roman
Editions : Plon
Nombre de pages : 295
ISBN : 2-259-00232-3


Résumé Éditeur :


Nora triomphe dans la haute couture. Gérard mène brillamment sa carrière de négociateur international. Au milieu du tourbillon mondain et professionnel qui les emporte, ils cachent leur solitude et camouflent leurs chagrins. Nora et Gérard : deux êtres que l’existence a malmenés, qui ont réussi et raté, dont le parcours est si étrangement parallèle qu’on les croirait faits l’un pour l’autre. Vont-ils se rencontrer ? C’est une question de chance.


Mes impressions :


Petit à petit, à travers les chapitres, nous avançons et nous découvrons les vies actuelles et passées de Nora 40 ans et de Gérard 51 ans, qui ne se connaissent pas encore.
Nora et veuve et après avoir voué un amour inconditionnel à son mari, elle est à la recherche d’une âme sœur qui pourra lui apporter le sentiment de ne pas finir sa vie seule. Elle rencontrera un « amant noir », mais elle se rendra compte que celui-ci trop enfermé dans sa religion ne lui conviendra pas, ni au sens humain, ni au sens présence, tendresse et affection. Alors elle décide de rompre. Elle souffre de solitude. Tout au long du roman, Nora nous parle d’amour et le définit avec ses mots. Elle pense à adopter un chien reflet du temps de son mariage heureux et du labrador qu’ils avaient mais qui s’est fait écraser. Elle souffre de culpabilité.
Gérard, après un premier divorce puis un second, perd son emploi en proie à des angoisses du passé et de son enfance douloureuse dans un pays africain. Il décide de réintégrer son ancienne maison, celle de ses parents et se sent aussi immensément seul.
La vie, le hasard va faire se rencontrer ces deux personnes et ensemble ils vont pouvoir prendre un nouveau départ et construire une nouvelle vie.

J’ai envie de dire que ce roman est quelque part une leçon de vie mais une leçon très légère, qui se laisse lire. Je me suis laissée porter par les phrases simples et parfois belles de l’auteur.
Tout le livre retrace en fait le cheminement des deux personnages principaux individuellement pour ensuite se rencontrer.
La rencontre se fait presque à la fin du livre et les années de vie commune qui passent sont bien vite résumées, avec des rebondissements un peu tirés par les cheveux mais qui n’enlèvent rien à l’histoire quelque part émouvante de Nora et de Gérard.
Un livre rempli de sensibilité, et d’émotion.
La plume de Christine Arnothy est efficace, le style est limpide, clair. On se plonge dans les vies respectives de Nora et de Gérard pour en ressortir une fois le livre terminé ; avec un goût de satisfaction, on peut se dire que la vie parfois fait de belles surprises.
Un livre que je recommande pour la détente qu’il procure.


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22 septembre 2009 2 22 /09 /septembre /2009 17:47





Auteur : Mitch ALBOM
Genre : Roman
Editions : Pocket
Nombre de pages : 217
ISBN : 978-2-266-17089-5

 

Quatrième de couverture :

En grandissant, tous les enfants ont, plus d'une fois, blessé leurs parents. Par fierté, par bêtise ou par maladresse, ils les ont désavoués, repoussés, ignorés. Et Charley n'a pas échappé à la règle. Pourtant son adolescence semble aujourd'hui bien loin... La cinquantaine, alcoolique et dépressif, cet ancien joueur de baseball au bout du rouleau a décidé d'en finir. Un grand saut dans le vide... et voilà qu'il se réveille dans la villa de son enfance, sa mère - pourtant décédée - à ses côtés. Plutôt que de chercher une explication, Charley profite de cette occasion unique, de ce jour de plus, pour enfin revenir sur ses erreurs de jeunesse et accorder à sa mère l'amour qu'il n'avait jamais su lui donner.

Mes impressions :

Charley, a 50 ans et il veut en finir avec sa vie qui le fait tant souffrir. D’abord son mariage se détériore, puis ce sera avec sa fille que les relations ne pourront plus êtes sereines… elle n’invitera pas son père à son mariage car ce dernier à une addiction à l’alcool. Puis il perdra son travail et tombera dans un profond désespoir. Il décide de mettre fin à ses jours mais avant le grand saut, pour une dernière fois, il part en voiture  vers la ville et la maison de son enfance par nostalgie.
Mais pendant le trajet il sera victime d’un accident, il s’en réveillera blessé et dans un état second il marche jusque sur les lieux de son enfance puis décide de se jeter dans la vide mais…commence une expérience étrange, il revoit sa mère vivante alors qu’elle est décédée depuis 8 ans, il retrouve sa maison accueillante avec les placards remplis de bonnes choses comme avant…
Avec sa mère ils vont passer la journée ensemble à discuter, à revenir sur des évènements marquants de leurs vies. Les chapitres sont jalonnés de souvenirs tous plus émouvants les uns que les autres. Charley revient sur les moments douloureux ou heureux de son enfance et de sa vie d’homme adulte ; ce qui va lui permettre ainsi de se réconcilier avec celle-ci.
Sa mère va en quelque sorte le soutenir et lui donner un second souffle ; il trouvera en elle la force de se « relever » et de se pardonner de n’avoir pas toujours été présent auprès d’elle et même de l’avoir négligée, et il va ainsi continuer encore quelques années sa vie en essayant de l’améliorer en réparant ce qu’il pense avoir raté.


Ce livre est un conte émouvant, rempli de poésie, et d’émotions.
On y lit les relations entre mère et fils. Des relations profondes et sincères. L’amour salvateur qui s’en dégage.
Le style d’Albom est toujours aussi précieux, sans être larmoyant.
Un livre remplit de sensibilité, que je recommande.
D'autres livres de cet auteur son présentés sur ce blog, "La dernière leçon" et "Les cinq personnes que j'ai rencontrées là haut".

 

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17 septembre 2009 4 17 /09 /septembre /2009 10:10



Auteur : Nicolas FARGUES
Genre : Roman
Editions : Folio
Nombre de Pages : 237
ISBN : 978-2-07-034256-3

Quatrième de couverture :

C'est dans la trentaine que la vie m'a sauté à la figure. J'ai alors cessé de me prendre pour le roi du monde et je suis devenu un adulte comme les autres, qui fait ce qu'il peut avec ce qu'il est. J'ai attendu la trentaine pour ne plus avoir à me demander à quoi cela pouvait bien ressembler, la souffrance et le souci, la trentaine pour me mettre, comme tout le monde, à la recherche du bonheur. Qu'est-ce qui s'est passé ? Je n'ai pas connu de guerre, ni la perte d'un proche, ni de maladie grave, rien. Rien qu'une banale histoire de séparation et de rencontre.

Mes impressions :


L’auteur a 30 marié, deux enfants et il nous parle de trahison réciproque et de rupture amoureuse avec sa femme Alexandrine, puis il y a la révélation avec Alice, une jeune fille, belle est italienne alors que son couple traverse ainsi une période plus que difficile.
Lui-même s’est toujours senti dominé et humilié par sa femme, et elle, veut lui faire payer sa trahison.

Un livre léger et riche de description et d’émotions. L’auteur converse avec le lecteur ce qui est emprunt d’originalité.

Le style est clair, limpide, le lecteur se laisse porter dans ces histoires d’amour, de relations, de torture mentale.
Le narrateur nous fait partager ses pensées intimes et ses états d’âmes en toute simplicité mais avec force ; il s’autocritique  courageusement et tout cela avec humour et autodérision non dénudées de souffrance.

Un livre écrit sans chapitre, sur le ton de la conversation, qui parle de couples, de désirs, d’humiliation, de jalousie, de sarcasme, d’amour et de séparation.

 

 

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13 septembre 2009 7 13 /09 /septembre /2009 07:27

 

 


Auteur : Douglas KENNEDY
Genre : Roman
Editions : Belfond
Nombre de pages : 408
ISBN : 978-2714-440105


Quatrième de couverture :


Et si l'homme de votre vie devenait votre pire ennemi ?
Du Caire à la banlieue de Londres, une terrible descente aux enfers orchestrée de main de maître par un Douglas Kennedy plus retors que jamais.

En mission au Moyen-Orient, Sally rencontre Tony.
Elle est reporter au Boston Post, il est journaliste au Chronicle.
Elle est pétillante, il est charmeur.
Elle est célibataire, lui aussi.
Ce qui doit arriver arrive : coup de foudre.
Mais Sally ignore encore que le rêve va virer au cauchemar.
Et que le pire viendra de celui qu'elle pensait pourtant bien connaître, son mari..


Mes impressions :


Contrairement au résumé, j’ai ressenti ce roman plutôt comme l’histoire d’une femme, qui devient maman et qui vit une épreuve douloureuse en faisant une dépression post-natale.
Elle se débat avec ses propres sentiments, elle se sent une mauvaise mère, une mauvaise épouse, incapable d’amour maternel…et son mari ne fera rien pour l’aider.
Le livre commence par un coup de foudre entre deux êtres qui font partie du même corps de métier et ainsi se profile une belle histoire d’amour mais tout chavirera à la suite de la grossesse et de la naissance de leur fils Jack.  A coups de rebondissements Douglas nous plonge au fur et à mesure dans une histoire de torture mentale, dont Sally sera l’objet.
Puis à mi-roman l’intrigue s’inverse, le roman devient celui d’un homme Tony prêt à toutes les manipulations et machinations pour avoir la garde de son fils. S’ensuivra un affrontement juridique entre la mère et le père dans l’intérêt de l’enfant.
Je vois donc ce livre comme un roman en deux parties, Douglas dans la première met en place l’histoire, et ses personnages parfois émouvants, ou décevants. Il nous décrit leurs décors de vie, leurs personnalités, leurs doutes, leurs espoirs, leurs métiers, leurs entourages, les difficultés de Sally dans sa dépression post-natale, puis viendront leurs difficultés de couple, pour enfin en arriver à la chute de Sally.
Dans la seconde partie, Kennedy met en place le scénario de la rédemption pour Sally et le déclin  de Tony. Il est mis à nu.

Ce livre est remarquablement écrit, un style à vous couper le souple. Il y a du suspens, du psychologique, des rebondissements bien ficelés.
J’ai beaucoup aimé comment Kennedy construit son roman, il le mène de main de maître : dans un premier temps  il révèle le côté obscur de Sally, puis dans un second temps, celui de Tony…et l’audience de la fin dans une confrontation aussi bien menée, permet de conclure de façon intéressante et captivante,  ce très bon roman.
 Un livre noir à suspens psychologique !  A ne pas manquer.

 

D'autres livres de cet auteur sont présentés ICI.

 

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5 septembre 2009 6 05 /09 /septembre /2009 06:47

 

Auteur : Olivier ADAM
Genre : Roman
Editions : Editions de l’Olivier
Nombre de pages : 255
ISBN : 978-2879-296463

 

Quatrième de couverture :

 

« La nuit nous protégeait et à ce moment précis j’avoue avoir pensé que les choses allaient redevenir possibles, ici j’allais pouvoir recoller les morceaux et reprendre pied, nous arracher les enfants et moi à cette douleur poisseuse qui nous clouait au sol depuis des mois, à la fin la maison, les traces et les souvenirs qu’elle gardait de nous quatre, c’était devenu invivable, je ne sortais presque plus et les enfants se fanaient sous mes yeux. »

Depuis que sa femme a disparu sans plus jamais faire signe, Paul Anderen vit seul avec ses deux jeunes enfants. Mais une année s’est écoulée, une année où chaque jour était à réinventer, et Paul est épuisé. Il espère faire peau neuve par la grâce d’un retour aux sources et s’installe alors à Saint-Malo, la ville de son enfance.

Mais qui est donc Paul Anderen ? Un père qui, pour sauver le monde aux yeux de ses enfants, doit lutter sans cesse avec sa propre inquiétude et contrer, avec une infinie tendresse, les menaces qui pèsent sur leurs vies. Olivier Adam, dans ce livre lumineux aux paysages balayés par les vents océaniques, impose avec une évidence tranquille sa puissance romanesque et son sens de la fraternité.

 

Mes impressions :

 

Ce roman parle du désarroi d’un homme qui se retrouve seul avec ses deux enfants Manon et Clément et qui avec l’énergie du désespoir  essaie de garder la tête hors de l’eau, pour les élever du mieux possible ; mais ce n’est pas toujours facile de les réconforter alors que sans Sarah sa femme et leur maman, tout est dépeuplé et que jamais plus rien ne sera comme avant. Paul ressent  le poids de ses angoisses face à ce départ, car les non-dits et les points d’interrogations le rongent : partie avec un autre, violentée, morte, enlèvement…Que sait-il passé exactement ?….
Sa femme est partie, personne n’en connait la véritable raison et il doit faire face aux questions de ses enfants qui accusent sombrement cette pesante absence. Alors ils déménagent en Bretagne, sa terre natale pour essayer de reconstruire et surtout oublier la douleur tout en gardant l’espoir de revoir un jour  Sarah ou bien dans le pire des cas, pouvoir faire le deuil.
Le frère de Paul l’embauche comme moniteur d’auto-école, l’entreprise qui appartenait à leurs parents avant leur décès et dont le frère a pris la suite. La vie suit son cours entre le frère, la belle sœur, les quelques rencontres, Elise, Justine, Bréhel, Combes… Il a des sentiments intenses d’angoisse, d’impuissance, de peur, de révolte et d’injustice…


Ce livre est magnifiquement écrit !
Le lecteur touche du doigt la peine des personnages principaux et ils la partagent. Je me suis très vite attachée à cette famille qui vit un drame, celui de l’absence sans réels précédents, de la mère au foyer.

Le style est précis, les mots admirablement choisis, les métaphores avec les sentiments du narrateur et des paysages marins, donnent toute la profondeur à ce roman.

 

D'autres livres de cet auteur sont présentés ICI.

 

 

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5 septembre 2009 6 05 /09 /septembre /2009 06:33





Auteur :
René FREGNI
Genre : Roman
Editions : Denoël
Nombre de pages : 137
ISBN : 978-2207-247747

 

Quatrième de couverture :


Sa femme lui a dit un soir : « Je n'ai plus de désir pour toi. » ,le lendemain elle partait, avec leur petite fille de six ans, Marilou. Le choc est terrible qui le projette quatre ans en arrière, lors de la disparition de sa mère. Présent et passé se télescopent. Et, dans la touffeur de l'été jeté sur Manosque, René Fregni ne dort plus, son coeur bat trop fort, écrase tout. C'est un homme foudroyé qui se débat, qui s'accroche aux mots pour ne pas se pendre.

Mes impressions :

Un hymne à la mère…mais aussi à l’amour filial.
Les lecteurs qui ont eu une relation fusionnelle avec leur mère retrouveront des émotions passées…
Pour ceux qui n’ont jamais senti cet amour maternel, cette présence, cet amour inconditionnel, ils découvriront alors sa force et son intensité à travers les mots de l’auteur qui se promène entre ses souvenirs d’enfance passés, le présent, la séparation d’avec sa femme et la maladie de sa mère.
Il évoque des anecdotes de sa vie et il parle avec pudeur de ses attachements particuliers, qu’il décrit avec beaucoup d’émotions.
Un livre superbement écrit, avec beaucoup de
sentiment et de poésie. 

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28 août 2009 5 28 /08 /août /2009 17:32



Auteur : Tony PARSONS
Genre : Roman
Editions : Presse de la cité
Nombre de Pages : 382
ISBN : 978-2258-062429


Quatrième de couverture :


On les a baptisées «  familles recomposées ». Comme si les hommes , les femmes et les enfants pouvaient être broyés, puis réassemblés, comme des variétés de café… Dans la vrai vie, ce n’est pas si simple.

Après un divorce houleux, Harry Silver s'est résolu à confier la garde de son fils à son ex-épouse, Gina. Malgré sa frustration de ne voir l'enfant qu'une fois par semaine, il semble avoir retrouvé le bonheur : remarié, il vit désormais avec la superbe Cindy et la fille de celle-ci, Peggy. Côté travail, il produit une émission de télévision qui connaît un franc succès. Mais rien n'est simple dans son existence, et les problèmes ne tardent pas à s'accumuler. Gina lui annonce en effet qu'elle part vivre aux Etats-Unis avec leur fils. A cette perspective douloureuse s'ajoute la réussite professionnelle spectaculaire de Cindy, qui n'a plus guère de temps à lui consacrer. Mais s'il n'y avait que cela... Jaloux, déboussolé, anéanti, Harry va tenter de faire face sur tous les fronts.

 

Mes impressions :


Une histoire un peu banale d’un homme prénommé Harry, qui après un premier divorce avec Gina, avec laquelle il aura un fils Pat, voit son second mariage sombrer…
Il est question de familles recomposées dans ce livre mais j’ai aussi senti l’histoire d’un homme qui se cherche qui n’arrive à pas gérer ses émotions et ses sentiments mais la fin du roman promet d’être un nouveau départ pour lui.

Même si l’histoire n’est pas très originale j’ai vraiment aimé le style de l’auteur qui nous fait passer d’un sentiment à un autre et qui fait nous interroger sur les familles dites modernes et sur les difficultés du couple.
Harry nous exaspère mais il nous émeut aussi surtout lorsqu’il parle de sa mère et de son fils et de sa belle fille avec beaucoup d’amour.
Un livre quand même fort en émotions et en sentiments, écrit avec brio et beaucoup de talent.


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21 août 2009 5 21 /08 /août /2009 12:01



Auteur : Agnès ABECASSIS
Genre : Roman/Humour
Editions : Calmann-Lévy
Nombre de pages : 270
ISBN : 978-2-7021-3879-3


Quatrième de couverture :


Vous voulez rire ? Alors bienvenue dans le petit cabinet médical parisien où travaille Yohanna Béhar. Entourée d'une bande de docteurs loufoques experts en lancer de vannes - un gynécologue bourru, une dentiste gaffeuse et un acupuncteur qui fait chavirer les coeurs -, la jeune généraliste n'a pas le temps de s'ennuyer !

Mais le jour où on propose à Yohanna de participer en direct à une émission de télé, elle ne rit plus du tout : tétanisée par le stress, elle décide d'aller consulter à son tour. Ce sera chez un psy réputé, qui diagnostique une « angoisse de la première fois », Il lui propose de l'aider en la soignant sous hypnose. Pourquoi pas ?

Yohanna commence son traitement en toute confiance. Mais le scientifique se révèle très vite énigmatique et déroutant. Et lorsqu'elle se met à développer de surprenantes aptitudes, la doctoresse s'interroge.

Qui est cet homme en réalité ?

Que cherche-t-il à lui faire ?

Dans quel but ?

Et accessoirement, les séances sont-elles prises en charge par sa mutuelle ?

 

Mes impressions :


L’histoire d’une femme médecin généraliste prénommée Yohanna, divorcée puis remariée avec deux enfants, son mari a lui-même, une fille adolescente.
Yohanna officie dans un cabinet médical pluridisciplinaire avec le Dr Irish Paoli son amie dentiste, certes un peu dépassée et un brin « out », le Dr Félix Otsuka, un bel acupuncteur, le Dr Gaston Mandelbaum, gynécologue pas très sympathique, sans oublier la parfaite secrétaire Siegfred-Berthe qui n’est pas très avenante et un peu pincée.

Yohanna sera un jour invitée à faire une émission de télévision mais manquant de confiance en elle, la journaliste lui conseillera de faire des séances d’hypnose auprès d’un personnage très renommé, le fameux Evan Leitner, qui diagnostiquera « une angoisse de la première fois »… mais au fil des séances il se passera des choses bien curieuses dans l’esprit de Yohanna et elle se verra dotée de de pouvoirs presque surnaturels.
La fin du roman certes curieuse est presque inattendue, m’a bien faite sourire comme certaines scènes tout au long, au fil des pages et de la lecture.

Donc j’ai passé un excellent moment à lire le quotidien de ce médecin qui décrit des anecdotes de sa vie présente et passée (grâce à ses séances d’hypnose) mais aussi et surtout qui nous raconte celles de son travail au milieu de ses amis médecins à qui il arrive tout plein d’aventures, rocambolesques pour certaines.
Leur personnalité individuelle est vraiment particulière, non sans humour et cocasserie. Les personnages sont donc de natures variées et très intéressantes.
Vraiment un livre qui délasse par son humour avec des situations loufoques. Le style de Agnès Abécassis est étonnant, à la fois simple et léger et complexe par toutes ces façons de décrire, de s’exprimer, de plaisanter.
Je le recommande et c’est un coup de cœur, pour moi dans ce genre précis de roman d’humour.

 

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18 août 2009 2 18 /08 /août /2009 10:40

 


Auteur : Jean Claude IZZO
Genre : Roman
Editions : Flammarion
Nombre de pages : 270
ISBN : 9-782080-675194


Quatrième de couverture :


Lorsque les pompiers évacuent le corps de Titi, son seul vrai copain de galère mort sous un banc de la station Ménilmontant, Rico décide de foutre le camp. De quitter Paris, pour le Sud. A mourir autant mourir au soleil. Dans l'hiver glacial, Rico rumine l'échec de sa vie. Son divorce. Son fils, Julien, qu'il n'a plus le droit de voir. L'engrenage qui l'a jeté à la rue. Sur la route, Rico croisera Félix, qui " tape le ballon ", ne parle presque plus, a perdu la notion du temps. Et puis Mirjana, une jeune Bosniaque paumée, fauchée, prostituée pour survivre, dit-elle, puisqu'elle est déjà morte. Et puis d'autres, eux aussi vaincus par la vie. A Marseille, il voudrait revoir Léa, le premier amour de sa jeunesse. Qui a dit que l'espoir est au bout du chemin ?


Mes impressions :


Une histoire douloureuse de misère, de détresse, de pertes…une descente aux enfers pour Titi, Rico et quelques copains rencontrés dans la rue, parce qu’un jour leur vie à dérapé. Il a suffit d’une séparation, d’un divorce, de la perte d’un emploi, pour que leur vie bascule du mauvais côté.
Ce livre reflète la dure réalité de la vie des SDF, il est un témoignage. Rico nous raconte au fil des pages, le pourquoi, le comment il s’est retrouvé à faire la manche et à vivre dans la rue. Il nous parle de comment se passent les journées. On y découvre la violence, la maladie, la perte des repères, l’alcoolisme, le tout avec une exactitude poignante.

Le lecteur s’attache à Rico et à quelques personnages. Il a envie de les aider, de leur tendre la main, ils le bouleversent.

A la lecture, on se dit que cette situation peut arriver à chacun d’entre nous et alors il nous est difficile de juger ; il arrive même que nous nous rappelons les rencontres que nous avons faites au cours de notre vie de tous les jours, de ces « mendiants » au coin des rues quelque part et évidemment nous ne les regarderons plus comme avant. Nous relativisons nous même et sur notre propre confort matériel.
J’y ai retrouvé des phrases clés, qui font référence à l’école de la vie…Rico raconte sa difficulté à s’accrocher à espérer après la mort de son meilleur ami Titi, mais il continue avec l’énergie du désespoir : «  Cette après midi, il n’avait plus la force de grand-chose, seuls les mécanismes de l’habitude avaient fonctionné, pas sa volonté
».

Néanmoins malgré toute la douleur qu’il y transparait, le livre reste superbement écrit, avec pudeur et même parfois avec poésie.
Un livre bouleversant par son contenu et sa forme et par le fait qu’il nous fasse réfléchir sur la condition des SDF avec sincérité et compassion ; le style est beau, les phrases sont fortes et irrémédiablement humaines.

Un coup de coeur pour moi.


 

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10 août 2009 1 10 /08 /août /2009 11:37

 

Auteur : Annie LEMOINE
Genre : Roman
Editions : Flammarion
Nombre de Pages : 135
ISBN : 978-0-0812-2158-1

Quatrième de couverture :


L'idée de déménager avait lentement mûri en elle sans plus jamais la quitter. Déménager. Comme on efface une ardoise d'un coup de chiffon. Tout recommencer. Et s'il le faut, s'inventer un passé, une histoire, des histoires.' Une petite ville au bord de la mer. Stella s'y croit à l'abri, en paix. Quand un amour du passé surgit...


Mes impressions :


Une histoire simple et banale d’une femme qui essaie de se reconstruire ailleurs, après des amours douloureuses ; mais que son ex rappelle et là elle est assaillie par des doutes.
Par solitude, peur, désir ou envie, elle se laisse tenter de dire oui à cet homme qui est pourtant bien dépendant de bien des choses, des jeux, de la drogue…
Tout va vite dans ce livre écrit très simplement et qui se lit d'une traite.
Je qualifierais le style de l’auteur comme léger. La fin est plutôt bâclée.
Ce livre ne m’a pas beaucoup apporté. Tout est banal. Je le referme plutôt déçue.

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