Auteur : Charles DICKENS
Éditions : Maxi poche. Éditions de la Seine
Genre : conte
Année : 2005
Nombre de pages : 120
ISBN : 978-2743457471
Quatrième de couverture :
« Sottise, sottise, la plus grosse sottise du monde », répète hargneusement Ebenezer Scrooge à ceux qui lui souhaitent un joyeux Noël. Scrooge est vieux et solitaire, riche et avare ; il n'aime rien [Sauf l'argent], ni personne, et ne veut pas qu'on l'aime. Mais qui d'ailleurs, serait assez téméraire pour vouloir aimer un homme aussi désagréable ?. Pour lui, l'amour aussi, c'est une sottise ! Jusqu'à cette étrange nuit de Noël, alors que Londres se prépare et que le brouillard et le froid s'abattent sur la ville....
Mes impressions :
Durant la période des fêtes de fin d'année, un homme Bourgeois, méprisant Noël,
acariâtre, égoïste, inhumain qui n'aime personne et que personne n'aime tant il est sans cœur et qui n'avait qu'un seul « ami » son associé Jacob Marley voit ressurgir le fantôme de ce
dernier sous la forme d'un spectre qui parle. Marley lui propose d'avoir une meilleure conduite, une âme plus humble pour espérer aller au Paradis, ceci, dans le but de perpétrer le bien pour
l'humanité. Il lui annonce qu'il est le messager de trois esprits et que durant le jour qui arrive il sera hanté par eux .
Les esprits lui font découvrir et (re)vivre les ombres de son passé, du présent et de son futur. Scrooge comprend alors qu'il n'est pas trop tard pour changer le cours des choses, de sa vie et de
la vie des autres, celle de ceux qu'ils côtoient mais pas seulement. Il reconnaît ses erreurs et décide de changer son destin.
Scrooge d'abord effrayé prend alors conscience qu'il n'a été toute sa vie qu'un être abjecte et souhaitera alors s'acheter une conduite. Il fait le choix de se réveiller un autre c'est à dire de devenir plus serviable et plus aimant et plus proche des autres. Il sort de son égoïsme et de sa solitude. Ces rencontres vont l'aider à devenir plus humain et d’œuvrer pour le bien.
Le style recherché, donne au récit des images poétiques bien précises sans doute un trait commun aux contes de cette époque du 19ème siècle. Ici Dickens parle de la pauvreté et la décrit remarquablement. Les détails nous font sentir cette misère du peuple ; mais alors que pour certains la pauvreté est bien réelle, ils ne sont pas en manque d'amour et fêtent Noël comme il se doit. Il y a un décalage entre le riche qui est avare et les pauvres qui sont emplis d'une chaleur humaine et qui malgré tout sont riche de cœur et de partage.
L'argent ne fait pas le bonheur et le personnage de Scrooge va en être convaincu
une fois que les trois esprits lui auront donné une leçon et fait entrevoir ce que devrait être une vie de don et de gentillesse. La sensibilité et la tendresse qui se dégagent de ce texte nous
font chaud au cœur, surtout en cette période de Noël.
« J'honorerai Noël au fond de mon cœur, et je m'efforcerai d'en conserver le culte toute l'année. Je vivrai dans le passé, le présent et l'avenir ; les trois esprits ne me
quitteront plus car je ne veux pas oublier leurs leçons »
La magie de Noël a opéré....
Ce conte s'impose en ces fêtes de fin d'année 2010.