Auteur : James PATTERSDON
Genre : Roman Étranger
Éditions : L'archipel
Date : 2010
Nombre de pages : 276
ISBN : 978-2809803167
Quatrième de couverture :
Son premier ami … : À huit ans. Jane est une petite fille comme tant d'autres. Ses parents ont divorcé et elle vit avec sa mère, une productrice de Broadway qui n'a guère de temps à lui consacrer. Pourtant Jane n'est jamais triste ni solitaire : elle a un ami, Michael, qu'elle est la seule à voir et à entendre.
Son premier amour … : Hélas, les amis imaginaires, ne sont pas éternels. Un jour, il leur faut partir. C'est ce qui explique Michael à Jane au soir de son neuvième anniversaire, ajoutant qu'elle ne sera pas triste puisqu'elle ne se souviendra pas de lui.
Vingt-trois ans après ! : Les années ont passé. Jane est devenue une trentaine séduisante et une scénariste à succès. Côté cœur, sa vie est cependant un échec. Michael ? Elle ne l'a jamais oublié. C'est alors qu'elle le croire dans les rues de New York, tel qu'il est resté en son souvenir.
Mes impressions :
Michael n'est pas vraiment humain, il est mi Ange gardien, mi ami imaginaire ; ses besoins matériels sont satisfaits seulement par un claquement de doigts, ce qui facilite grandement les choses...
Il se trouve être en vacances à New York entre deux missions mais au détour d'une rue à son grand étonnement il aperçoit Jane, laquelle il avait eu sous son aile jusqu'à ce qu'elle atteigne ses 9 ans. Il était l'ami imaginaire qu'elle s'inventait pour oublier qu'elle était délaissée par ses parents...
Jane a depuis bien grandi, elle est restée rondouillarde et pas vraiment à l'aise avec son physique. ! Elle est scénariste et essaie même de mettre en scène et de réaliser sa propre histoire : la vie rêvée d'une petite fille qui pour surmonter les absences familiales, se créé un ami imaginaire.
Elle travaille avec sa mère, « grande » dame, qui aime l'argent et qui
est toujours aussi envahissante pour compenser paradoxalement ses manquements. Elle essaie sans cesse d'influencer les choix de sa fille.
Son petit ami Hugh est très intéressé par sa carrière et il en oublie ou se sert des sentiments qu'éprouve Jane pour essayer de devenir un grand acteur.
Michael ne l'a jamais oubliée, elle non plus apparemment. Ce qui n'est pas coutumier, puisque les enfants normalement ne se souviennent pas de leur ami imaginaire dixit Michael ;
d'ailleurs ils sont les seuls à les voir et à les entendre...
Alors pourquoi ces deux êtres se croisent-ils encore 23 ans après ?
Jane se souvient de lui comme étant un jeune homme charmant et terriblement gentil et il n'a pas changé physiquement puisque le temps n'a pas de prise sur lui. Est-ce que leur rencontre va
finalement se matérialiser en une belle histoire d'amour ?
Vont-ils pouvoir se retrouver et s'aimer malgré le « métier » de Michael , qui consiste à être l'ami imaginaire des enfants ?.
En attendant tous deux vont revisiter le passé.
Quelle jolie histoire , une comédie douce et amère comme j'aime lire de temps en
temps. Elle est dépaysante à souhait même si les bons sentiments sont presque omniprésents. Elle allie le fantastique, la romance pour le plus grand plaisir peut-être des lecteurs de Musso et
Lévy ! Lesquels, s'ils s'y plonge dans ce livre sauront sans doute l'apprécier.
Patterson, qui est aussi un écrivain de thriller, a troqué sa plume pour la tremper dans du miel tout en conservant une part de suspense.
Cette histoire m'a amenée dans un univers un peu surnaturel, fait d'émotions et de douceur.
Il y a deux mondes ici, celui dans lequel Jane évolue, même si elle semble avoir
les travers d'une fille de famille aisée, elle subit travail et lien de filiation problématique et puis il y a l'univers de Mickael; lequel semble être tout en tendresse et en
nuance.
L'écriture est fort agréable et incite à une lecture rapide. Les rebondissements sont nombreux, variés, jusqu'à la révélation que percevra Michael … Quel est
la vrai raison de sa présence à New York ?
Il y a vraiment une magie dans ce livre qui pousse à croire à ces amis imaginaires ; ce roman a le mérite de nous faire revenir en arrière. De nous
faire revivre peut-être notre enfance en nous rappelant que parfois quand on a mal on essaie de trouver des moyens d'alléger nos souffrances en créant des personnages de
fiction.
L'histoire bien que simpliste a une forte thématique.
Mais l'auteur n'est pas dupe, il s'agit bien d'une belle histoire qu'il nous conte et tant pis si la fin est prévisible, cela fait du bien de lire un peu de
légèreté ici bas en mêlant le fantastique et le réel. La greffe prend, ses deux mondes se complètement, s'imbriquent pour notre plus grand plaisir.
Un livre que je recommande pour cette période estivale avant la rentrée ...