Auteur : Marc LEVY
Genre : Roman contemporain
Éditions : Robert Laffont
Date : 2011
Nombre de pages : 421
ISBN : 978-2221-116791
Quatrième de couverture :
Alice mène une existence tranquille, entre son travail, qui la passionne, et sa bande d’amis, tous artistes à leurs heures. Pourtant, la veille de Noël, sa vie va être bouleversée. Au cours d’une
virée à la fête foraine de Brighton, une voyante lui prédit un mystérieux avenir. Alice n’a jamais cru à la voyance, mais elle n’arrive pas à chasser ces paroles de son esprit, et ses nuits se
peuplent de cauchemars qui semblent aussi réels qu’incompréhensibles. Son voisin de palier, Monsieur Daldry, célibataire endurci, gentleman excentrique et drôle, aux motivations ambiguës, la
persuade de prendre au sérieux la prédiction de la voyante et de retrouver les six personnes qui la mèneront vers son destin. De Londres à Istanbul, il décide de l’accompagner dans un étrange
voyage…
Mes
impressions :
Ce livre est une véritable incitation au voyage.
Marc Levy nous emmène dans un pays qui lui tient à cœur puisque ces grands-parents maternels étaient turcs.
Mais commençons par le début : nous sommes en 1950 en Angleterre, alors
qu'Alice passe une journée à la fête foraine avec ses amis, elle rencontre une voyante qui lui fait une prédiction qui concerne sa vie amoureuse, elle lui dit « l'homme qui comptera le plus
dans ta vie vient de passer derrière toi, mais pour le retrouver, il te faudra faire un long voyage et rencontrer six personnes, qui te mèneront jusqu'à lui.... ». Alice même si elle ne
croit pas à la voyance, va être bouleversée. Elle en parle à son voisin de palier, un peintre, Daldry un homme rustre, égoïste, particulier qui va la convaincre de partir sur les traces de ses
origines. Lui même l'accompagne dans cet étrange voyage, mais ses véritables motivations non clairement explicites envers Alice sont quelques peu étonnantes et intéressées.
Je crois que le titre qui évoque essentiellement Monsieur Daldry est une dialectique qui résume en quelques mots la teneur de cette
histoire.
Ces deux personnages sont attachants, leurs vies ont été volées par la seconde guerre mondiale ; cette liberté qu'ils n'ont plu, ils vont tenter de la
retrouver. Leur personnalité sont différentes mais tous les deux ont un caractère bien trempé. Ils vont apprendre à se connaître. Lui reviendra à Londres avant Alice, cela lui permettra entre
autre de commencer à peindre et représenter les carrefours des routes qu'étrangement ils affectionnent. Elle, continue ses recherches sur son passé qui vont l’amener là où elle s'y attendait le
moins.
J'ai beaucoup aimé cette histoire parce que ce parcours initiatique est aussi la recherche des origines d'Alice Ce voyage est dépaysant de part les
description, il sera bien mené, accompli et va aboutir à une belle histoire d'amour. J'ai quand même noté que l'ambiance est aussi British qu'orientale et que les paysages nous poussent à la
rêverie.
L'écriture est fluide, légère ; le style parfois guindé n'alourdit cependant en rien l'intrigue. Les lecteurs se détendent et quelques phrases prêtent à
réfléchir sur la vie et l'existence que nous voulons personnellement mener.
L'histoire est prenante et la fin presque inattendue.
Les lecteurs qui aiment cet auteur ne seront pas déçus. Ce dernier roman est bien différent du « Le voleur d'ombres » et fera peut-être l'objet d'une adaptation
cinématographique.
D'autres romans de cet auteur sont présentés sur ce blog : « Le premier jour », « La première nuit »