Auteur : Jean ANOUILH
Genre : Fables
Éditions : Folio
Date : 1973
Nombre de pages : 160
Quatrième de couverture :
« Pourquoi n'écris-tu plus de pièces ? », m'a demandé Nicolas tout de
go. Moi qui me crois Victor Hugo, œuvrant, face à la mer dans ma petite pièce, sur son rocher de Guernesey ( la conjoncture politique rappelant par ailleurs, le règne de la trique ), je réponds
supérieur : « Non, vois-tu, cet été, j'ai décidé (j'ai l'air badin et amusé – ça me va bien ) que j'écrirais plutôt des fables ».
« Tu m'en monteras une? ».
« Elles ne sont pas pour les enfants ».
Mes impressions :
Bon je vais être honnête, ce genre de livre ne m'attire que très peu ! Mais j'ai
essayé de comprendre ce qui peut motiver un auteur à écrire ce genre de littérature.
Il me semble que la motivation première est de faire passer des messages, en utilisant parfois des métaphores, des jeux de mots mais également en parodiant des fables d'autres auteurs connus.
Je crois que c'est ce qu'à voulu faire Anouilh.
Il s'est intéressé aux valeurs, aux sentiments des hommes et les a transposés dans des histoires animales. Peut-être pour révéler le coté bestial du genre humain. Il défend ou clame les vertus et
les vices et dénonce les travers de personnes morales ou même politiques....
Il nous parle de l'être et du paraître. La vie n'est-elle pas à elle seule une fable ?
Alors à nous de la vivre de façon a ce que nous soyons fiers de nous-mêmes et de notre comportement vis à vis des autres ou de soi-même.
Dans un langage parfois irrévérencieux, j'ai trouvé que certaines fables étaient assez « lourdes » d'autres un peu plus subtiles et habilement écrites.
Anouilh est moralisateur et bien pensant. Il bouscule les a prioris, les idées préconçues, avec humour, tantôt avec cynisme et sans langue de bois.
Un livre qui donne matière à réfléchir; et qui est pour les lecteurs contemporains un moyen de s'ouvrir au monde et à la vie.
« La mort du laboureur » est particulièrement touchante.
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