Auteur : Henri LOEVENBRUCK
Genre : Fantasy Jeunesse
Edition : Poche Fantasy Jeunesse
Nombre de Pages : 255
ISBN : 2.01.321229.1
Quatrième de couverture:
Aléa, une jeune orpheline de treize ans, hérite, sans le vouloir, d'un don étrange et unique. Est-elle devenue le Samildanach, annoncé par la légende comme le sauveur des peuples de l'île ?.
Obligée de fuir sa ville natale pour des petits larcins qu'elle a commis, Aléa va devoir faire face à de redoutables ennemis : les fanatiques soldats de la flamme, ou le conseil des druides, qui
lui envient son pouvoir. Dans l'ombre, tel le reflet d'un miroir, une louve solitaire vit une aventure étrangement parallèle à celle de la jeune orpheline. Leur avenir est encore flou, mais une
destinée unique attend la louve et l'enfant.
Mes impressions :
Dès le début, j'ai trouvé l'histoire agréable tout à la fois douce et féroce.
La présence d'Aléa donne toute la tendresse à ce conte, sur fond de légende, de mythologie et de christianisme...
Je vois ce premier tome comme celui qui pose l'intrigue et la mise en scène de l'histoire.
L'auteur installe les pions sur l'échiquier. La fin promet une suite riche en manipulations, stratégies et politique d'invasion d'un peuple pour se ré approprier les terres que dans un ère
précédente lui ont été prises par des armées d'un autre pouvoir.
J'ai été émue par Aléa, une petite fille attachante qui découvre petit à petit son pouvoir magique, accompagnée de son ami le nain marrant Mjolln, et de Phelim le Druide. Je regrette un peu que
les passages qui évoquent la Louve, soient si peu nombreux...peut-être que cela permet de faire patienter le lecteur quant à sa place dans l'histoire, puisque à la fin de ce tome, on se demande
quel rôle Imala va jouer dans la suite des évènements; tout ce que l'on peut imaginer c'est qu'elle sera étroitement liée à celle d'Aléa.
J'ai dévoré ce premier tome parce que je l'ai trouvé léger, les habitués de Fantasy risquent de le trouver ou l'ont trouvé plutôt lent. Ceci dit il semblerait que cette édition Jeunesse soit
allégée de quelques scènes, que d'autres ont été améliorées au niveau du style et que les chapitres sont plus courts comparés à ceux de la série en trois tomes pour adultes, ce qui apparemment
correspondrait mieux aux plus jeunes lecteurs.
H. Loevenbruck apparaît un comme un conteur véritable qui ne s'embarrasse pas de détails superflus mais va à l'essentiel.
J'ai beaucoup aimé ce premier tome, et je suis impatiente de lire la suite.
La suite est présentée ICI.